L’emploi des métaux en feuilles dans la construction est une pratique millénaire. Ils furent utilisés par les Romains pour les tuiles de bronze du Panthéon d’Agrippa à Rome ou par les bâtisseurs du Moyen Âge qui utilisaient parfois des bardeaux en fer-blanc.
Après le développement de la sidérurgie, l’architecture industrielle du XIXe siècle utilisa la tôle de fer, puis d’acier, comme solution alternative aux matériaux de couverture traditionnels.
Ces composants furent d’abord sommaires de par leurs épaisseurs, leurs états de surface grossièrement galvanisés, peints manuellement ou goudronnés.
Ces expériences ont conduit les industriels à développer des enveloppes raidies par des nervures qui sont les ancêtres des bacs acier. Leur forme est le fruit d’une évolution lente qui a vu se développer, tour à tour, les techniques de :
- laminage ;
- galvanisation ;
- prélaquage ;
- profilage.
Pour ces diverses applications métropolitaines, contrairement aux toitures en tôle, les façades en acier se sont développées plus lentement après une évolution contrastée de la manière de clore les bâtiments.
Après l’avènement de la tôle ondulée au XIX e siècle, des profilés trapézoïdaux plus hauts sont apparus aux USA dans les années 1940. Ils offraient une rigidité accrue et un meilleur emboitement des bacs entre eux, un drainage et une étanchéité améliorée des parois.
Depuis, de nombreuses formes de profilés ont été développées, de sorte qu’il existe aujourd’hui nombre de bacs acier conçus pour être utilisés en couverture et/ou en bardage.
Les modifications intervenues au fil des ans ont consisté, le plus souvent, en des améliorations techniques avec des ajouts de raidisseurs de plage ou des accroissements de hauteur des nervures pour obtenir plus d’inertie.
La création de nouveaux modèles de profils s’est développée pour répondre aux attentes esthétiques des architectes, mais aussi pour ajouter de nouvelles fonctionnalités comme les panneaux photovoltaïques.
Ce livre blanc est extrait des ressources documentaires de Techniques de l’Ingénieur.