Les zones humides peuvent contrarier plus d’un projet immobilier. Entre préservation et compensation, la loi offre plusieurs solutions pour allier les constructions et la nature, tout en préservant l’équilibre des milieux naturels.
Publié le 24 août 2021 par La Rédaction
Des zones humides de différentes natures
Prendre en compte la nature est la clé de tous les projets de construction. Cela passe également par la préservation des sols et plus particulièrement des zones humides. Ces milieux prédéfinis dans les textes environnementaux représentent des lieux spécifiques à traiter avec attention lors de l’élaboration des plans. Il s’agit d’espaces habituellement gorgés d’eau, présentant une végétation caractéristique. Ils peuvent aussi participer à la biodiversité.
Considérés souvent comme indispensables à la rétention ou à l’infiltration des eaux, ils assurent l’équilibre naturel des terres pour éviter toute inondation. Dans une période où les phénomènes naturels se multiplient, cette préservation apparaît plus que jamais essentielle.
Gérer les zones humides dans un projet de construction
Cette prise en compte se fait de plusieurs façons. La première consiste à préserver ces zones en les laissant libres de toute construction. Reste que l’étendue de la zone humide peut bloquer les projets sur de grandes superficies. La réglementation permet alors la mise en place de solutions compensatoires.
Le principe est de créer une zone humide équivalente. Lorsque cette compensation s’effectue sur le même bassin, il est admis une reproduction à 100 %. Quand cette démarche intervient dans un lieu plus éloigné, la mise en œuvre d’un nouveau milieu environnemental doit alors représenter une surface 200 % plus grande que la zone détruite. Une règle simple qui permet de libérer le terrain pour la réalisation de constructions, tout en rendant à la nature sa biodiversité.