Les réseaux d’énergie renouvelable pour la production de chauffage et d’eau chaude sont de plus en plus présents dans les zones urbaines avec, parfois, l’obligation pour les nouvelles constructions de s’y raccorder. Ils présentent aussi de multiples avantages, à commencer par le coût.
Publié le 23 janvier 2015 par La Rédaction
Le chauffage et l’eau chaude, issus des réseaux de chaleur urbains
C’est une évolution marquée dans les espaces urbains, que ce soit au niveau d’un quartier ou d’une ville entière : depuis quelques années, les réseaux de chaleur se multiplient dans les zones à forte densité de population. Un phénomène qui devrait continuer à progresser au cours des prochaines années.
Cette installation peut aussi être associée à une obligation, pour les nouvelles constructions situées dans le périmètre de fonctionnement de ces ensembles à énergie renouvelable, d’y être reliées. Ces contraintes sont souvent mises aux immeubles d’habitat collectif et aux bâtiments tertiaires. Elles peuvent également toucher les maisons individuelles, notamment lorsque le réseau est utilisé pour alimenter un lotissement.
Dans tous les cas, même lorsqu’elle n’est pas obligatoire, cette option, quand elle existe, reste à étudier, permettant de réduire les frais tout en profitant d’une installation performante.
Des ressources énergétiques très variées
Aujourd’hui, ces réseaux urbains, qui ont été multipliés par deux en 10 ans, emploient différences sources énergétiques renouvelables. Parmi les plus fréquentes, on retrouve la combustion de déchets ménagers, l’utilisation des calories des eaux usées, ou encore la géothermie, la biomasse et le biogaz. Le bois y est devenu une ressource de premier plan, représentant 25 % des solutions en place.
D’ici 2030, l’objectif inscrit dans le projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte est de multiplier par 5 le volume de production de chaleur renouvelable et de récupération. Cela équivaut à tripler le nombre de bâtiments raccordés.