Si les pathologies du bâtiment touchent les éléments structurels, elles peuvent également influer sur d’autres zones, à commencer par les enduits. La fissuration de l’enduit est en effet souvent constatée, avec des origines diverses et des traitements à mettre en œuvre différents suivant les cas.
Publié le 4 février 2011 par La Rédaction
Le phénomène fréquent de la fissuration de l’enduit
Au-delà de son esthétisme, il est inutile de rappeler toute l’importance des enduits pour l’ensemble des bâtiments, à l’exception de ceux en pierre de taille ou brique apparente et sauf à opter pour un bardage. Le mur est alors imperméabilisé, supprimant les soucis d’infiltration.
Cela implique bien évidemment l’absence de fissuration de l’enduit pour une action parfaite. Il n’en va cependant pas toujours ainsi. En effet, la fissure de l’enduit est l’une des pathologies fréquemment rencontrées.
La première conséquence en est alors la pénétration de l’eau dans le matériau. Ces fissures infiltrantes entraînent des problèmes d’humidité perçus souvent très tardivement avec, à terme, la possibilité d’influer sur la structure même de l’habitat. Ne reste plus alors qu’à en imaginer les conséquences.
Une fissuration d’enduit aux origines multiples
La fissure d’enduit trouve ses origines dans des causes diverses. Si le faïençage est non dangereux, la microfissure est, elle, plus sérieuse. Elle s’explique notamment par le vieillissement des fondations, les mouvements de sols et les conditions climatiques. Ce sont alors ces données qui sont à soigner, plus ou moins lourdement.
La fissuration d’enduit, dans ce cas, implique en premier lieu des travaux de confortement de la structure pour stopper l’évolution du phénomène. Ce n’est qu’après que peut intervenir la réparation de l’enduit.
Celle-ci peut être réalisée par l’application d’une couche d’imperméabilisation ou, en cas de décollement, par l’enlèvement de l’enduit aux endroits concernés avant la mise en œuvre d’un nouveau revêtement adapté à la nature du mur.